Intervenants et résumés

Président de l’ISI


Dr Jeffrey Pedrazzoli (Suisse)

Portraits predra

Gynécologue-Obstétricien, sexologue clinicien ISI, formateur ISI

Intervention : Introduction et conclusion du congrès, et le film « Les corps érotiques selon Jean-Yves Desjardins »


Modérateurs


Dr Claude Roux-Deslandes (France)

Portraits CRD

Médecin, sexologue clinicienne ISI, formatrice ISI


Dr Pascal Benoist (France)

Portraits pasc

Médecin sexologue


Orateurs (par ordre alphabétique)


Patrizia Anex (Suisse)

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Psychologue, sexologue clinicienne ISI, formatrice ISI

Intervention : Atelier « Les codes érotiques aujourd’hui »

« Au travers des codes érotiques d’aujourd’hui, nous allons explorer comment cultiver et nourrir notre propre érotisme pour entretenir notre désir sexuel. Puis, nous réfléchirons à comment développer un érotisme vivant au sein du couple en explorant divers moyens de maintenir une flamme sexuelle et amoureuse. »


Catherine Bassereau (France)

Portraits cath

Sage-femme, sophrologue, sexologue clinicienne ISI

Intervention : Atelier « Initiation au sexocorporel »

Cet atelier propose aux personnes n’ayant pas de notion de l’approche sexologique par le Sexocorporel d’acquérir les bases de compréhension de cette sexothérapie à médiation corporelle.
Il sera mis en évidence :
1) la grille d’évaluation de la fonctionnalité sexuelle en Sexocorporel à travers l’exploration des différentes composantes de la sexualité (composantes fondamentales, physiologiques, personnelles, cognitives et relationnelles)
2) l’abord de la lecture corporelle des lois du corps
– tonicité musculaire : de l’hypo à l’hyper,
– utilisation de l’espace externe: de réduit à large,
– utilisation de l’espace interne : mode respiratoire
– rythmes du corps de la lenteur à la rapidité
– postures
– modeling
à l’aide de quelques cas cliniques simples
3) l’explication de la notion de « logique de système » (Mode de fonctionnement que l’on retrouve chez chaque personne de façon constant dans toutes ses activités y compris dans la sexualité) et de la façon de la dégager en s’appuyant sur les deux premiers points
Il sera proposé aux participants un atelier corporel leur permettant l’exploration personnelle des lois du corps, de leur interaction entre elles et de leur lien avec les productions intrapsychiques.


Dr Karoline Bischof (Suisse)

Portraits KB

Gynécologue-Obstétricien, sexologue clinicienne ISI, formatrice ISI

Diplomée de médecine de l’Université de Zurich et docteur en médecine de l’Université de Berne avec une spécialisation en gynécologie/obstétrique. Elle a également un certificat de médecine psychosomatique et psychosocial. Elle est sexothérapeute et gynécologue à Zurich en plus d’enseigner la formation professionnelle en Sexocorporel à Zurich et à Hambourg. Elle est co-fondatrice de l’Institut de sexologie et de sexothérapie de Zurich (ZISS) et anime des ateliers et conférences sur la sexualité dans des congrès médicaux, sexologiques et psychothérapeutiques nationaux et internationaux.

Intervention : Modes d’excitation sexuelle et développement érotique

Savoir vivre le plaisir sexuel est une condition indispensable pour développer l’érotisme dans ses aspects autant sensoriels qu’émotionnels et cognitifs. Cette conférence mettra l’accent sur l’impact neuropsychologique des modes d’excitation sexuelle sur le plaisir  sexuel. Les bases neurophysiologiques déterminées par la tension musculaire, la respiration et le mouvement  seront discutées, et des interventions thérapeutiques qui s’ensuivent et qui permettent une augmentation du plaisir sexuel et de l’érotisme seront présentées.


 Dr Dominique Chatton (Suisse)

Portraits chat

Psychiatre, sexologue clinicien ISI, formateur ISI

Etudes de médecine à l’Université de Genève (Suisse) 1990. Docteur en médecine de cette même université et diplôme de Psychiatre et psychothérapeute de la Féderation des Médecins Suisses (FMH) en 2001. Responsable clinique de la Consultation de gynécologie psychosomatique et de sexologie des Hôpitaux Universitaires de Genève (1997-2004).

Président de fondation de l’ISI, 2004-2009.
Sexologue clinicien, en pratique privée à Chêne-Bourg (Genève) depuis 2004, membre titulaire de l’ISI, superviseur et formateur en Sexocorporel ISI agréé. Chargé d’enseignement à la formation continue en sexologie clinique de l’Université Catholique de Louvain (UCL), Louvain-la-Neuve, Belgique depuis 2005 et à l’Université Libre de Bruxelles, Belgique depuis 2010. Titulaire d’une équivalence du Certificat Universitaire de formation continue de l’Université de Genève en Psychothérapie Systémique (Couple et famille) 2002.

Formation en Analyse bioénergétique (Bioénergie) de l’International Institute for Bioenergetics (1986), analyse personnelle en Bioénergie (1977-1985), membre associé de l’Association Suisse d’Analyse et de Thérapie Bioénergétique. Membre titulaire de l’Assocation Inter-Universitaire de Sexologie (AIUS) et de l’Association des Sexologues Cliniciens Francophones (ASCliF).
Par ailleurs, titulaire d’un Diplôme (Master) en Sciences Supérieures Physiques de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich, Suisse, 1981, spécialisation en physique des hautes énergies (travail de diplôme effectué au Centre Européen de Recherche Nucléaire, CERN).

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Intervention : Archétypes sexuels; quelle place pour l ’érotisme ?

Intervention : Atelier « Respiration et gestion émotionnelle »

Lors de la conférence, je clarifierai l’importance fondamentale des apprentissages des habiletés de bases se rapportant à la respiration comme fondement du développement (psycho) sexuel humain. Quelques vignettes cliniques me permettront d’illustrer les aspects ontogénétiques de ces apprentissages et leur liens avec les styles de gestions émotionnels typiquement problématiques dans le fonctionnement sexuel adulte (troubles typiques de l’excitation sexuelle au masculin et au féminin, y compris paraphilique, impulsivité et compulsivité sexuelle, insécurité genrale et/ou liés à l’attraction sexuelle relationnelle), ceci en fonction du temps à disposition.

Des liens avec les connaissances récentes tant neuroscientifiques, que démontrées dans le cadre des nouvelles approches intégrant les conceptions et connaissances récentes en psychologie des émotions, sur le plan individuel (troisième vague des psychothérapies cognitivo-comportementales : pleine conscience (MBCT), thérapie comportementale dialectique – DBT développée par Marsha Linehan, la Functional Analytic Therapy de Kohlenberg et Tsai), et sur le plan relationnel du couple (Emotion Focused Therapy – EFT développée notamment par Leslie Greenberg, Sue Johnson ; Imago Therapy développée par Harville Hendrix ; Couples Coping Enhancement Training – CCET développée par Guy Bodenmann, etc.)

L’atelier donnera des moyens concrets visant à favoriser l’acquisition et/ou le renforcement des compétences respiratoires de base, en clarifiant les différents niveaux d’intégration des apprentissages : sensori-moteurs, émotionnel et cognitif.


Nathalie Dessaux (France)

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Psychologue, sexologue

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Intervention: Eveil des sens et érotisme dans les Thérapies Cognitivo-Comportementales de la 3ème vague

Le plaisir sexuel est une émotion. L’érotisme, c’est vouloir faire vivre cette émotion le plus longtemps possible, en faisant participer tous les éléments qui la favoriseront : corps, pensées, sensations internes, comportements, environnement. Longtemps, les TCC ne se sont intéressées qu’au comportement, puis se sont développées en s’intéressant aux pensées qui parfois nous entravent. Elles s’ouvrent aujourd’hui à l’émotion et aux sens. C’est l’émotion qui peut nous porter vers l’autre – ou pas. Ce sont nos 5 sens qui nous ancrent dans la réalité du corps et des sensations. Ce sont nos pensées, lorsqu’elles sont portées par nos valeurs – d’amour, de lien à l’autre, d’érotisme – qui nous font agir. Et c’est notre langage, lorsqu’il parle du cœur et des sens, qui augmentera encore notre plaisir et notre anticipation désirante. Les TCC de la 3ème vague s’attachent ainsi à développer la sensorialité par la méditation de pleine conscience, à favoriser l’utilisation d’un langage appétitif et à se distancer des pensées et émotions douloureuses pour agir en direction de ce qui est vraiment important : écouter le corps, ressentir l’émotion, la laisser croître vers la volupté. Dans les TCC aussi, la sexualité fait des vagues…


Jean-Claude Kaufmann (France)

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Sociologue, directeur de recherche CNRS

Jean-Claude Kaufmann est né en 1948. Il est marié, a deux enfants et vit en Bretagne.

Il a commencé sa carrière de sociologue en 1969, comme chercheur contractuel, avant d’être admis au CNRS en 1977. D’abord Chargé de Recherche, il a été nommé Directeur de Recherche en 2000. Il est membre du CERLIS (Centre de recherche sur les liens sociaux), laboratoire CNRS de l’université Paris Descartes.

Sa trajectoire est atypique. Il a débuté comme professionnel de la sociologie alors qu’il était encore étudiant, ce qui l’a conduit à forger ses propres outils et méthodes de travail, en prise directe avec les terrains d’enquête. D’où son goût du concret, qui ne se limite cependant jamais à l’empirisme. Le terrain est en effet pour lui la matière première qui lui permet d’élaborer sa théorie, de façon progressive et pragmatique, dans une confrontation permanente avec les faits. Cette façon nouvelle de fabriquer la théorie sociologique a été explicitée dans L’entretien compréhensif.

Nombre d’observateurs ont relevé l’originalité de ses sujets d’enquête, pointant parfois sur des faits minuscules, et provoquant un effet de surprise empreint d’humour qui marque le style de l’auteur. L’analyse du couple par son linge dans La Trame conjugale. La sociologie des seins nus sur les plages dans Corps de femmes, regards d’hommes. La logique de l’action ménagère dans Le Cœur à l’ouvrage. Le développement de la vie en solo dans La Femme seule et le Prince charmant. L’importance des premiers instants de la vie à deux dans Premier matin. La portée culturelle de la cuisine et des repas dans Casseroles, amour et crises. Les petites guerres du couple dans Agacements.
Ces thèmes d’enquêtes ne sont cependant pas choisis pour leur caractère étonnant ou ludique, mais parce qu’ils permettent d’atteindre des mécanismes sociaux mal connus et à portée plus large. La force de la mémoire implicite dans La Trame conjugale ; le double langage des sociétés démocratiques dans Corps de femmes, regards d’hommes ; la radicalité des volte-face identitaires dans Agacements, etc. Ils ne sont qu’un point de départ pour tenter de comprendre le sens des mouvements de la société contemporaine.
Régulièrement, Jean-Claude Kaufmann synthétise ses résultats dans des livres plus théoriques. Dans Ego, il décrit les mécanismes complexes ayant produit l’individualisation de notre société. Dans L’invention de soi, il souligne les enjeux considérables des débats autour de l’identité. Dans Quand je est un autre, il révèle combien cette dernière est multiple et changeante. Ces développements théoriques se fondent toujours sur les enquêtes. Quand je est un autre par exemple retravaille plus particulièrement Premier matin et Agacements.

Depuis La Trame conjugale, publié en 1992, les livres de Jean-Claude Kaufmann ont tous bénéficié d’une large reconnaissance. La méthode employée permet en effet à des publics très divers d’y avoir accès à partir de niveaux de lecture différents. Ses ouvrages ont trouvé un lectorat fidèle, à la fois dans le grand public et dans l’enseignement universitaire. Ils retiennent aussi l’attention des médias, qui y trouvent matière à décrypter les évolutions de la société contemporaine.
Cette double reconnaissance, universitaire et populaire, s’étend aussi à l’international. Ses livres sont traduits en 20 langues.

En réponse à de nombreuses sollicitations, il a développé des missions d’expertise et de conseil dans les années 1980 et 1990. Notamment auprès du Ministère du Logement, du Ministère de la Culture, de l’Union Européenne, du Conseil de l’Europe, d’administrations et d’entreprises multiples. Depuis quelques années, il a choisi de réorganiser l’utilisation de son temps. Il privilégie désormais la recherche, l’écriture et la communication sur les résultats. Ce qui implique qu’il refuse ou se retire de postes de responsabilité ou de missions d’expertise trop longues. Au profit (outre la recherche elle-même) d’interventions plus ponctuelles, répondant à des demandes très diverses (conférences, groupes de réflexion et prospective, expertise sociologique dans la conception de produits, conseil lors d’opérations publicitaires, articles de presse, collaboration à des films documentaires) toujours étroitement liées aux résultats des enquêtes. Ainsi que de conférences, auprès d’institutions et de types de publics extrêmement variés.
C’est donc volontairement que cette note de présentation ne prend pas la forme habituelle d’un CV : l’essentiel est moins pour lui dans les fonctions occupées que dans le travail réalisé.

« Jovial, direct, souriant, Jean-Claude Kaufmann n’est pas du genre à faire du chichi ou à se prendre la tête, non, c’est un sociologue qui ne cultive guère le look de l’intello tourmenté. Son impressionnante moustache l’apparenterait davantage à un bateleur, un artiste de rue ou de cirque, un dompteur peut-être ? Mais un dompteur qui opérerait tout en douceur, sans jamais forcer la main, sans menacer du fouet. Qui dompterait quoi ? La sociologie pardi ! Celle des classements imposés, des catégories strictes, des enquêtes types, des notions déposées, des théories définitives afin de les ouvrir à l’inattendu, au différent, au marginal, à tout ce que la vie sociale produit comme cela, sans nécessairement l’instituer, l’officialiser, le normer. Il ne conteste pas la sociologie savante, universitaire, bien au contraire il utilise ses méthodes, ses outils, ses notions, mais pour une fin double : rendre intelligibles des situations sociales et individuelles rarement – ou pas suffisamment – étudiées, et réorienter la théorie en fonction de ces observations. C’est cela qu’il nous explique, avec une passion communicative… Jean-Claude Kaufmann est un chercheur heureux », Thierry Paquot, Urbanisme

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Intervention : Un lit pour deux, la tendre guerre

Que se passe-t-il dans un lit ? Beaucoup de choses ; on y fait l’amour, on y dort, on y lit, on y regarde la télé, on y mange parfois. Dans ce lieu hautement symbolique du couple, chacun cherche de plus en plus à ressentir des moments de bien-être personnel. Il arrive hélas que le partenaire conjugal fasse obstacle à ce bien-être, parce qu’il prend trop d’espace, qu’il bouge, qu’il ronfle, qu’il a chaud alors que l’on a froid. Peut-on alors exprimer un désir de distance plus grande dans un couple ? Pourquoi est-ce que ce sont les femmes qui revendiquent davantage ce désir de distance ? Dormir à deux est-il toujours un signe de bonne santé conjugale ? Et que se passe-t-il pour la sexualité quand l’on décide de faire chambre à part ?


 Pr Pierre Lavoisier (France)

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1982 : Chercheur , (Laboratoire du Sommeil) Montréal; 1983 : Professeur de Recherche Faculté de Médecine, Université de Montréal; 1987 : Chercheur INSERM, Unité 80, Lyon, France; 1988 : Professeur Associé des Universités recherche Uro/Physio LYON France

Son site internet

Intervention : Recherches sur la cybernétique coïtale: naissance de la sexologie ?

Les spécialités médicales ayant eu une progression majeure depuis 150 ans ont toutes suivi le parcours stéréotypé de la méthode expérimentale qui s’est implantée partout, sauf en sexologie, avec l’efficacité que l’on sait. Pourquoi la sexologie n’a t-elle pas suivi ce parcours initié par Claude Bernard ? Quelles sont les conséquences de cet état de fait ? Mais auparavant pourquoi donc la sexologie devrait-elle suivre ce carcan de la démarche scientifique ? Ce sont en premier lieu des raisons éthiques nous obligeant à prouver l’efficacité des traitements que nous proposons. Les patients l’exigeront de plus en plus. La société ne remboursera bientôt plus que les traitements ayant fait la preuve de leur efficacité. Sans la médecine expérimentale il n’y a pas de progrès possible : on part d’une hypothèse physiologique et/ou thérapeutique pour passer immédiatement à la thérapeutique. Scandale des scandales, pour s’imposer toute discipline fera la preuve de sa cohérence scientifique ou disparaîtra. Ce ne sont pas les religions qui font progresser la médecine c’est la mesure. Conscient de cette problématique nous proposons une méthodologie spécifique à la sexologie : qui mesure ? Dans quel lieu ? Quel organe ? Avec quels capteurs ? A titre d’exemple : Dans la théorie de la cybernétique coïtale il y a mise en évidence de 4 Réflexes impliqués dans la relation sexuelle : Chez l’homme les Réflexe Bulbo Ischio Caverneux (BIC) et Bulbo Artério Caverneux (BAC). Chez la femme, les Réflexe Vagino Ischio Caverneux (VIC) et Vagino Artério Clitoridien (VAC). Conséquences de cette démarche : physiopathologie et traitement de la rigidité pénienne, prévention de l’accouchement, chirurgie périnéale et prostatique, cancer de la prostate. Conclusion : Naissance de la sexologie.


 Antoinette Liechti (Suisse)

Portraits ALM

Psychologue, sexologue clinicienne ISI, formatrice ISI

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Intervention : Atelier « Les codes érotiques aujourd’hui »

« Au travers des codes érotiques d’aujourd’hui, nous allons explorer comment cultiver et nourrir notre propre érotisme pour entretenir notre désir sexuel. Puis, nous réfléchirons à comment développer un érotisme vivant au sein du couple en explorant divers moyens de maintenir une flamme sexuelle et amoureuse. »


Joëlle Mignot (France)

Portraits mignot

Psychologue, sexologue clinicienne, hypnothérapeute, formatrice, rédactrice en chef de la revue «Sexualités Humaines»

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Intervention : Hypnose et métaphores érotiques

L’hypnose permet d’accéder à l’imaginaire et dans le cadre de la Santé sexuelle, l’imaginaire érotique. Après avoir recadrer l’utilisation de l’hypnose en sexologie (état de conscience, pistes de compréhension des mécanismes hypnotiques, les indications en sexologie, études), nous aborderons 3 axes : l’hypnose comme voie royale entre les sens, le corps et la créativité érotique; l’hypnose comme ouverture du champ de conscience érotique; les métaphores et leurs différentes formes (construites, co-construites, accompagnées, induites) comme portes vers de nouvelles dimensions de la sexualité. Poésies et textes viendront également émailler cette présentation, à la lisière entre l’expérience clinique, l’appui scientifique et l’art.


 Dr François Parpaix (France)

Portraits Parpaix

Médecin sexologue

Intervention : De l’intimité conjugale à l’intimité érotique

Relancer le désir dans un couple en recréant de l’intimité : utopie ou réalité accessible ? Et d’abord qu’est-ce que l’intimité conjugale ? Presque tout aura été dit sur l’érotisme et démontré durant ces 2 journées. Mon défi sera d’intégrer l’intimité érotique aux autres formes d’intimités en jeu dans la conjugalité, selon une schématisation pratique parfaitement adaptée au Sexocorporel. Découvrir le fil rouge qui relie deux processus de sexualisation, deux logiques de système individuel pour déboucher sur une logique de système global, c’est rendre cohérent tout un dysfonctionnement conjugal. La pièce jouée la veille, « Je suis sexologue mais je me soigne », en était la chorégraphie et l’illustration scénique ; l’atelier qui suivra, la conclusion.

Intervention : Atelier « Pédagogie de l’intimité conjugale en consultation »

Dans l’exposé, je vous parlais d’intimité conjugale. Dans l’atelier, il s’agira de vous sensibiliser à un ou deux outils cliniques comportementaux que vous pourrez proposer en consultation à vos patients après une évaluation complète s’inscrivant dans une prise en charge intégrative. Ces exercices ludiques optimiseront les habiletés relationnelles de vos patients qu’ils consultent seuls ou à deux… Un siège et quelques mètres pour se déplacer suffiront. Un petit pas pour relancer l’alliance conjugale ! Une manière de faire dans l’esprit du Sexocorporel que n’aurait pas reniée Jean-Yves Desjardins.


Francesca Santarelli (Italie)

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Psychothérapeute Jungienne et corporelle. Membre d’honneur de l’ISI

Intervention : Atelier « Vivre la différence : l’apprentissage de l’érotisme »

L’érotisme, c’est la capacité de connaître et de vivre avec des sentiments et émotions ambivalents : l’amour, le désir, la mort, la peur.

A-t-on la possibilité d’apprendre l’érotisme ? Oui, mais on se doit de passer par la connaissance des identités qui nous habitent. Nous savons que, dans la construction de la personne, l’identité de genre amènera à des choix sexuels, émotionnels, affectifs, alors que l’identité de rôle orientera vers des choix scolaires de groupe et de travail. Il existe un monde intérieur, le Moi Somatique qui interagit avec le monde extérieur donnant vie à l’identité de genre intra psychique, et nous passons donc de l’unicité (moi dans l’utérus ne formant qu’un avec ma mère), à la dualité (moi qui reconnais lentement ma mère comme autre que moi), à la triade (moi qui entre en relation avec mon père), au groupe (ma famille élargie, le monde). De plus, n’oublions pas que les identités sexuelles, masculines ou féminines, sont profondément différentes.

Les exercices qui seront proposés souligneront les besoins viscéraux, affectifs et rationnels typiques du masculin et du féminin pour créer un dialogue psycho-corporel capable d’atteindre un langage commun. Ils pourront démontrer un chemin d’appropriation érotique dans la capacité de comprendre toutes les différences.

L’érotisme n’est pas un vécu seulement sexuel, mais il fait partie de tous les choix du plaisir de notre vie.


Dr Sylvie Sapin (France)

Portraits syl

Médecin périnéologue, sexologue clinicienne

Intervention : Atelier « Initiation au sexocorporel »

Cet atelier propose aux personnes n’ayant pas de notion de l’approche sexologique par le Sexocorporel d’acquérir les bases de compréhension de cette sexothérapie à médiation corporelle.
Il sera mis en évidence :
1) la grille d’évaluation de la fonctionnalité sexuelle en Sexocorporel à travers l’exploration des différentes composantes de la sexualité (composantes fondamentales, physiologiques, personnelles, cognitives et relationnelles)
2) l’abord de la lecture corporelle des lois du corps
– tonicité musculaire : de l’hypo à l’hyper,
– utilisation de l’espace externe: de réduit à large,
– utilisation de l’espace interne : mode respiratoire
– rythmes du corps de la lenteur à la rapidité
– postures
– modeling
à l’aide de quelques cas cliniques simples
3) l’explication de la notion de « logique de système » (Mode de fonctionnement que l’on retrouve chez chaque personne de façon constant dans toutes ses activités y compris dans la sexualité) et de la façon de la dégager en s’appuyant sur les deux premiers points
Il sera proposé aux participants un atelier corporel leur permettant l’exploration personnelle des lois du corps, de leur interaction entre elles et de leur lien avec les productions intrapsychiques.


Mélanie Tremblay (Canada)

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Sexologue clinicienne ISI, psychothérapeute, formatrice ISI

Sexologue clinicienne et psychothérapeute en bureau privé depuis plus de 15 ans à Montréal. Passionnée par sa profession, elle est formatrice en Sexocorporel au Canada et en Europe et développe des outils pédagogiques afin de diffuser un enseignement de qualité pour les professionnels de la santé. Elle est superviseure accréditée ISI pour les cliniciens et elle anime des conférences pour aider les hommes et les femmes à améliorer la qualité de leur vie sexuelle et amoureuse. Elle est détentrice d’un Baccalauréat (Licence) et d’une Maîtrise (Master) en sexologie clinique décernés par l’Université du Québec à Montréal (UQAM). De plus, elle a acquis un diplôme de sexologue clinicienne ISI en Sexocorporel après avoir approfondi et collaboré pendant 15 ans auprès du Dr Jean-Yves Desjardins (fondateur de cette approche et co-fondateur du département de sexologie à l’UQAM). Elle est certifiée Neuro-Coach et détient un permis de psychothérapeute décerné par l’Ordre des psychologues du Québec.
En 2001, elles a co-fondé la Clinique d’évaluation et de traitement sexologique, en 2004 le Centre de formation Sexocorporelle qui a évolué en 2008 pour l’Académie du Sexocorporel Desjardins inc

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Intervention : L’essence des sens

L’érotisme s’apprend, tel un art de vivre, c’est un art d’aimer de tous ses sens.  L’érotisme est suggestif, il fait rêver et appelle le désir.  Au delà du rêve, il peut se vivre et s’enraciner dans la réalité pour en laisser émaner toute sa beauté.

Savoir éveiller ses sens, les sentir pour ressentir au contact de l’autre.  Bonifier la sensorialité, la transcender vers une sensualité et une volupté. Être érotique requiert une présence à soi, une intention, une écoute de l’autre et une intuition pour que les corps vibrent au diapason.

Je vous propose donc de lever le voile sur les sept sens qui sont à la fois le moteur et l’essence afin d’aller se baigner au cœur même de l’érotisme.


Dr Serge Wunsch (France)

Portraits SW

Docteur en neurosciences, enseignant et chercheur

Serge Wunsch est docteur en neurosciences de l’École Pratique des Hautes Études de Paris. Ses recherches en psychologie biologique ont pour objectif de comprendre le développement des comportements humains. Expert auprès de l’Observatoire International du Couple, chargé de cours à l’Université dans plusieurs DIU de sexologie, ses travaux concernant les bases neurobiologiques du comportement sexuel ont été intégrés dans les nouveaux programmes de l’Éducation Nationale.

Intervention : Erotisme, sexocorporel et neurosciences

L’exposé est organisé en 6 sections : 1) les principaux problèmes méthodologiques de la recherche en sexologie ; 2) les circuits neurobiologiques de la copulation chez les mammifères non-primates ; 3) l’évolution de ces circuits chez les hominidés ; 4) l’apparition de l’érotisme chez l’humain ; 5) l’influence majeure de la culture sur les comportements ; et enfin 6) le développement des sexes naturels et des genres culturels.
La première partie présente les principales données et références qui montrent que la recherche actuelle en sexologie concerne surtout les problèmes de la sexualité (IST/SIDA, comportements à risques, dysfonctions sexuelles, violences sexuelles…), principalement dans la société occidentale. La recherche fondamentale est marginale, ce qui pose un problème de validité sur une partie des connaissances sexologiques actuelles.
La seconde partie résume l’essentiel des connaissances neurobiologiques concernant le comportement sexuel des mammifères. La principale conclusion est qu’il existe des facteurs biologiques innés et des circuits cérébraux précables, spécifiques à la copulation hétérosexuelle. Cette copulation apparaît organisée pour déposer le sperme dans le vagin quand les gamètes sont matures, ce qui permet la fécondation et la reproduction de l’espèce.
La troisième partie décrit les principales modifications du comportement sexuel qui apparaissent à partir des hominidés : l’altération des circuits olfactifs spécialisés dans la détection des phéromones, la dissociation des activités sexuelles des cycles hormonaux, la disparition du réflexe crucial de lordose chez la femelle, et le développement majeur de la cognition. Ces modifications expliquent l’évolution de la copulation hétérosexuelle vers l’érotisme.
La quatrième partie présente les principales caractéristiques de l’érotisme humain, c’est-à-dire en particulier l’importance du système de récompense, la capacité de plusieurs régions du corps à devenir érogènes et la potentialité d’apprentissage d’activités érotiques sans aucun rapport avec la copulation (caresses sensuelles, érotisation des seins, baiser).
La cinquième partie insiste sur l’influence déterminante de la culture, qui peut modifier en profondeur les comportements humains. Des exemples du développement des préférences alimentaires et sexuelles servent à illustrer ces influences cognitives et culturelles majeures.
Enfin, la sixième partie présente les interactions entre les facteurs biologiques et culturels qui sont à l’origine du développement, tant cognitif que social, des 4 types de sexes et des 6 types de genres qui sont observés dans les différentes sociétés humaines.

Les commentaires sont clos.